Jean Marc Fouché a toujours été musicalement attiré par des genres très variés. Pianiste de jazz, arrangeur et également contrebassiste, c’est probablement sa curiosité qui l’a baladé des grands orchestres symphoniques (tels que l’Orchestre de Montpellier où il a occupé le poste de contrebasse second soliste pendant 15 ans, l’Orchestre de Paris, le Capitole de Toulouse ou l’Orchestre National de France), jusqu’aux clubs de jazz, aux festivals de Tango Argentin ou encore jusqu’à la musique cubaine, brésilienne, d’Europe centrale, sans jamais perdre de vue les liens étroits et la complémentarité existant entre ces univers pourtant en apparence si éloignés les uns des autres.
On retrouve donc dans son travail un fond, une ossature issue de son amour pour la musique classique, et parfois parsemée d’inspirations puisées dans d’autres genres. Mais il n’y a rien de systématique dans son écriture. Poèmes symphoniques descriptifs, d’autres plutôt impressionnistes ou la première symphonie «Tragique» beaucoup plus lourde et dramatique côtoient des pièces de musique de chambre plus légères et divertissantes, commandées par des ensembles aux instrumentations inattendues. Et c’est justement dans ces recherches de couleurs sonores qu’il trouve l’un de ses principaux intérêts à écrire ses notes.